J'avais une amie....

J'avais une amie qui s'appelait Virginie,
Puis, un jour, comme les autres, elle décida que pour moi
Ce serait la dernière fois, qu'elle me parlera

Pourquoi? Je ne sais pas...
Je ne comprends pas ces interruptions soudaines De dialogues, de compréhension, je dois être la dernière des connes!!

Pourtant, je me remets en question et j'essaie de comprendre cette dérision

Peut être, ne suis je plus à l'écoute?
Ou au contraire, le suis je trop?

Mon opinion dérange puisque majoritairement elle ne correspond pas à celle des pions

Des gens qui subissent et se taisent de peur de perdre le peu qu'ils ont
Cette éducation de gueularde, de battante, de meneuse,

Elle coule dans mon sang, elle est mon être,

Et je ne peux m'en défaire, ce serait renié ce que je suis

Mes aïeuls, ceux qui ont cru en moi,
Oui quelques part, je peux concevoir, que n'étant pas dans le moule,

J'émets des secousses qui peuvent aller au delà du supportable

Alors ce n'est pas grave, je resterai sur la touche
Mais un jour ce monde de pourri aura besoin de moi

De mon pouvoir décisionnaire, de mes pseudo-révolutions

De cette enthousiasme, énergie et volonté de travail et de justice

Peut être que pour l'instant, ce monde de moutons de Parnurge
Convient très bien aux fils à papa, aux industriels et aux actionnaires gâteux

Comment voulez vous que ça dure avec des Paris Hilton au pouvoir?

Ces poupées actionnaires qui exigent du 15% de rendement pour habiller leur chien

Qu'ils en crèvent, mais moi je préfère ma vie à la leur
Je dors la nuit, je n'ai pas de morts sur la conscience

Et même si moi aussi je vis en enfer, j'essaie d'en faire mon paradis

Et d'ailleurs, voilà Virginie, tant pis pour toi, ton silence fera que tu n'entreras pas

Dans mon eden à moi...Je te souhaite tout de même de trouver ta voix
J'espère pas comme dans Tintin en te coupant la tête Mais en réfléchissant sur tes aboutissements...
A bon entendeur, salut!!!